Télécommunications

 

   PRÉSENTATION

  Télécommunications, ensemble des procédés permettant de transmettre des informations à distance,   tels  que le téléphone, la radio, la télévision, et maintenant les réseaux informatiques.

   HISTORIQUE

             Premiers télégraphes

      On peut considérer que l’ère des télécommunications débuta en 1794 avec l’invention du télégraphe, par l’ingénieur français Claude Chappe. Toutefois, la transmission de l’information n’entra réellement dans l’âge moderne qu’en janvier 1839, date à laquelle fut inauguré le premier télégraphe électrique en Grande-Bretagne. Mais bien vite l’Amérique et l’Europe entière s’équipèrent également de ce nouveau mode de communication, adoptant en majorité le code Morse.

    Le 17 mai 1865, fut ainsi signée à Paris la première Convention télégraphique internationale, ancêtre de l’Union internationale des télécommunications (UIT), qui favorisa une rapide interconnexion des réseaux à travers le monde. L’année suivante fut mis en service le premier câble transatlantique, qui marqua le début d’une extension fulgurante : au début du XXe siècle, le Royaume-Uni était ainsi irrigué par près de 250 000 km de lignes télégraphiques.

              Développement du téléphone

 Transmettre la voix s’avéra nettement plus délicat. L’innovation vint des États-Unis, où Graham Bell   déposa, en 1877, un brevet de système téléphonique. L’utilisation du téléphone se diffusa alors très   rapidement, bénéficiant de multiples améliorations au fil des années. En 1896, l’ingénieur russe Popov   réalisa la première transmission télégraphique sans fil, ouvrant ainsi la voie à la radio.

      À partir des années 1910, l’évolution technologique s’accéléra considérablement avec l’apparition   de l’électronique ; la téléphonie devint la première activité à utiliser commercialement les nouvelles   possibilités offertes par les tubes à vide. Pendant la Première Guerre mondiale, les différentes armées   furent ainsi équipées de matériel radioélectrique utilisant des composants électroniques. En 1926, les   liaisons à ondes courtes permirent d’ouvrir un nouveau type de service commercial : les liaisons   téléphoniques intercontinentales. Pour la première fois, il devenait possible de téléphoner entre Paris   et New York. C’est à la même époque que furent installés les premiers câbles téléphoniques   sous-marins, comme entre la France et l’Angleterre en 1927.

             Premiers satellites de télécommunications

 Dans les années 1960, l’espace apparut comme un nouveau domaine d’applications des télécommunications. Le 10 juillet 1962, le satellite de télécommunications Telstar 1 permit de réaliser la première transmission transatlantique d’images de télévision. Dans ce cadre, l’organisation internationale Intelsat donna un élan prodigieux aux télécommunications par satellites, assurant le relais des appels téléphoniques et des programmes de télévision. Parallèlement au développement des satellites de télécommunications furent installés les premiers câbles coaxiaux transatlantiques, ainsi que les premières liaisons par faisceaux hertziens, complétant ainsi le service de transmissions téléphoniques.

           Technologies récentes

Dans les années 1970 sont apparus de nouveaux modes de télécommunications comme la télécopie ou encore le Minitel, favorisés par le développement de l’informatique et plus précisément de la télématique. La dernière décennie a été marquée par l’arrivée des technologies numériques de transmission, qui ont multiplié les possibilités de communication en s’appuyant sur le développement des semi-conducteurs dans l’électronique. Aujourd’hui, les fibres optiques présentent des capacités considérables de transport de l’information, tandis que de nouvelles applications sont apparues : téléphonie cellulaire, télévision par satellite, réseaux télématiques tels qu’Internet, etc.

   MODES DE TÉLÉCOMMUNICATIONS

            Types de supports

La transmission d’informations utilise différents supports permettant de véhiculer des ondes électromagnétiques : des câbles électriques, simples fils de cuivre ou câbles coaxiaux, des fibres optiques, des faisceaux hertziens ou des satellites de communications. Les câbles et les fibres optiques peuvent être aériens ou portés par des pylônes, mais sont le plus souvent enterrés ; ils peuvent être également posés sur le fond des mers et océans afin d’assurer des télécommunications internationales.

L’utilisation de faisceaux hertziens permet d’éviter la pose de tels câbles, mais l’économie de ces infrastructures s’avère contrebalancée par le coût des équipements d’émission et de réception. En outre, à l’instar des câbles et fibres optiques, les ondes électromagnétiques doivent être régénérées après une certaine distance par des relais hertziens. On emploie également des satellites artificiels permettant de relayer à l’échelle planétaire divers types de télécommunications, assurant notamment la diffusion des programmes radiophoniques et de télévision.

             Diversité des services

Il existe à ce jour de multiples services de télécommunications. L’usage du télégraphe a progressivement régressé à mesure que celui du téléphone se développait : aujourd’hui, dans les pays développés, l’écrasante majorité des habitants est raccordée au réseau téléphonique, des accords internationaux permettant d’appeler aux quatre coins du monde. Le téléphone est ainsi entré dans les mœurs, la tendance actuelle étant au développement de la téléphonie mobile cellulaire. L’utilisation des réseaux téléphoniques s’est également diversifiée, notamment avec l’apparition de la télécopie et de la télématique. Il est désormais possible de communiquer à l’aide d’ordinateurs, sur le réseau téléphonique grâce à des modems, mais aussi sur des réseaux de transmissions de données spécifiques comme Internet. À cet égard, la croissance actuelle du marché de la téléphonie mobile, à l’heure où l’ensemble des opérateurs téléphoniques français négocient l’attribution des licences UMTS (concernant les portables dits de la troisième génération permettant un accès à l’Internet), est symptomatique de l’essor des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Le support téléphonique devrait ainsi permettre, dans un proche avenir, de transmettre non seulement des sons, mais également des images tout en permettant d’échanger des données via un e-mail.

Autre technique à s’être généralisée, la diffusion audiovisuelle permet à chacun de recevoir chez lui des programmes de radio et de télévision. À la diffusion hertzienne vient s’ajouter actuellement la distribution par câble ou par satellite, qui permet de multiplier le nombre de programmes transmis.

   CONCLUSION

La jeune industrie des télécommunications est ainsi devenue un secteur à part entière, comprenant des constructeurs d’équipements et des opérateurs. Ces derniers construisent des réseaux et les exploitent en y proposant de multiples services.

Il semblerait que le domaine des télécommunications soit à l’aube de grands bouleversements industriels, en connaissant un mouvement global de dérégulation. En effet, un grand nombre de pays dans lesquels les télécommunications relevaient d’un monopole d’État en viennent actuellement à privatiser ces opérateurs nationaux, autorisant désormais la libre concurrence dans ce domaine. Sous l’égide de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), cette concurrence se déploiera probablement à l’échelle mondiale.

Programme E-dz

Programme  E-Algérie

Les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) sont devenues un puissant levier de développement économique et social. La mutation de notre société vers une société fondée sur le savoir et la connaissance est en fait un enjeu vital. Ainsi un nouveau concept appelé « Société de l’Information » a été introduit, et est caractérisé par l’utilisation massive et à grande échelle de l’Information dans tous les actes de la vie quotidienne par le biais des TIC.

 

La société de l’information est née d’une convergence technologique « Informatique- Télécommunications », elle a ouvert la voie à l’interactivité entre plusieurs acteurs qui s’échangent de l’information à travers les réseaux télématiques. Cependant si le concept de la société de l’information connaît un réel développement dans les pays développés au point qu’il constitue une nouvelle culture, sa faible présence dans les pays moins développés reste limité à quelques secteurs.


Conscient de l’enjeu que représente les TIC dans lé développement et l’émancipation d’un pays, l’autorité Algérienne a conçu un plan multisectoriel appelé stratégie « E-Algérie 2013 » destiné a promouvoir les TIC et créer la société de l’information et du savoir. Ce dernier s’articule autour de plusieurs axes majeurs et axes spécifiques à savoir :
 

  • Accélération de l’usage des TIC dans l’administration publique 
  • Accélération de l’usage des TIC dans les entreprises 
  • Développement des mécanismes et des mesures incitatives permettant l’accès des citoyens aux équipements et aux réseaux des TIC
  •  L’impulsion du développement de l’économie numérique 
  •  Renforcement de l’infrastructure de télécommunication à haut débit et très haut débit
  •  Développement des compétences humaines 
  •  Renforcement de la recherche - développement et de l’innovation 
  •  Mise à niveau du cadre juridique national
  •  Information et communication 
  •  Valorisation de la coopération internationale 
  •  Mécanisme d’évaluation et de suivi 
  •  Mesures organisationnelles 
  •  Moyens financiers

 

Pour mener à terme ces objectifs et ces axes, une mise à niveau de l’infrastructure nationale des télécommunications au niveau de toutes les composantes du réseau a été arrêtée, elle s’articule sur les actions suivantes :

 

  • procéder à un remplacement progressif, durant la période 2009-2013 des 04 millions d’équipements d’abonnés installés dans les centres de commutation, à raison de 900 000 lignes par an 
  •  Acquérir de nouveaux équipements d’accès à déployer dans les zones démunies
  •  Mettre en œuvre un programme quinquennal de mise à niveau de l’ensemble des réseaux filaires de raccordement d’abonnés
  •  Déployer des réseaux d’abonnés filaires dans les nouvelles agglomérations ou zones d’habitations non encore raccordées au réseau d’Algérie Télécom. Cette opération permettra de connecter un million d’abonnés supplémentaires
  •  Réaliser un réseau FTTX (Fibre Optique jusqu’au foyers, jusqu’aux bâtiments et jusqu’aux trottoirs) d’une capacité d’un million d’accès
  •  Mettre en place un système de supervision du réseau et de relève des dérangements permettant d’atteindre l’objectif de 5000 dérangements par mois à l’horizon 2013
  •  Redéployer les réseaux WLL installés dans les zones urbaines vers les zones rurales;
  •  Poursuivre l’opération d’audit technique, d’exploitation et de maintenance du réseau et d’éligibilité des lignes ADSL ;
  •  Procéder immédiatement à un audit technique externe du réseau de transmission, y compris le Réseau Multi Service (RMS) ;
  •  Procéder à la mise à niveau du réseau RMS ;
  • Mettre en place un Centre National de traitement de données (Data Center) ;
  •  Déterminer le niveau de vulnérabilité du réseau de transmission et proposer des mesures de sécurisation totale de ce réseau ;
  •  Accélérer la réalisation de la liaison fibre optique sous marine Oran-Espagne prévue dans le cadre du plan ORSEC.

 

Ce plan s’étale sur une durée de cinq ans 2009-2013. Pour chacun des axes majeurs, un état des lieux a été élaboré suivi d’une définition d’objectifs majeurs et spécifiques à atteindre au cours des cinq prochaines années ainsi qu’une liste d’actions pour leur mise en œuvre.


L’ensemble de ce projet dénommé E-Algérie 2013 peut être consulté dans tous ses détails sur le lien : E-Algérie 2013.


A noter que ce projet demeure ouvert à toutes suggestions et commentaires de nature à contribuer à son enrichissement et toute communication ou contact dans ce cadre seront les bienvenus.

Poste

Poste (organisme)

 

La poste est une  institution publique qui assure le transport et la distribution du courrier, ainsi que différentes prestations bancaires. Les origines de la poste remonteraient à l'Égypte du Moyen Empire, mais le véritable précurseur de ce service fut l'Empereur romain Auguste qui fonda le cursus publics, administration qui gérait l'acheminement du courrier impérial. Au Moyen Âge, le roi, les grands seigneurs et les institutions religieuses disposaient de leur propre organisation postale. Il fallut attendre le règne d'Henri III pour que la poste devienne accessible aux particuliers. Elle fut instituée administration d'État le 15 juin 1795, puis nommée « Administration générale des postes et messageries ».

La poste connut un tournant important au XIXe siècle : elle acquit progressivement sa fonction commerciale et industrielle. Cet aspect se développa grâce à l'apparition du chemin de fer dans les années 1840, et à l'adoption du timbre-poste en France en 1848, mis en service en Angleterre par sir Rowland Hill huit ans plus tôt. En 1878, la poste s'unit aux services télégraphiques pour former le ministère des Postes et Télégraphes. En 1959, l'institution devint le ministère des Postes et Télécommunications. En 1991, les services postaux furent détachés des services de télécommunications, tout en dépendant du même ministère, celui des Postes, des Télécommunications et de l'Espace. Quant au caractère financier de la poste, celui-ci ne cessa de s'affirmer depuis la création du mandat-poste en 1817, avec notamment l'instauration de la Caisse nationale d'épargne en 1881, et la mise en place du chèque postal en 1918.

Le secteur poste est un secteur crucial à l'heure actuelle , il offre des services qui consistent en la collecte, l'acheminement et la distribution des objets postaux:

 

L'unité postale de wilaya dispose de 92 Bureaux de postes dont

46 Recettes de plein exercice.

46 Recettes de distribution

Nombre de Guichet    :   224 Guichets

Densité postale           :  7824 habitants / Bureaux

Nombre d'employer    :  439 employer

Situation des recettes plein exercice

Nombre de recette de plein exercice   :  46 RPE dont:

01 Recette de haute classe    RHC.

04 Recette de classe 1           R1

02 Recette de classe 2           R2

21 Recette de classe 3           R3

18 Recette de classe 4           R4

Nombre de Guichet         : 178 Guichets

Nombre d'employer         : 389 employer

Situation des recettes de distribution

Nombre de Recette de distribution  :   46 RD dont.

06 fermé ( occupe par les forces de  sécurités).

06 partiellement ouverts :

Nombre de Guichet    : 47 Guichets

Nombre d'employer    : 50 employer

Nombre de positions informatisées: 40 positions.

Poste-tel existant

Commune Population Superficie Distance du Chef lieux Lien avec le chef lieux Equipements accès telephonique

Equip

acces

Adsl

Paires distribuées Paires raccordées nedjma djeezy
BOURA 98263 97 0 FO 18616 7872 14083 5915 98% 96%
AIT LAAZIZ 15247 40 11 FO 1512 64 763 30 95% 90%
AIN TURK 8351 42 8 FO 512 64 174 51 97% 94%
HAIZER 18838 89 9 FO 1768 400 1157 279 94% 92%
TAGHZOUT 13897 45 8 FO 1512 160 597 95 96% 91%
BECHLOUL 12521 88 21 FO 512 512 461 235 94% 91%
EL ADJIBA 12993 82 29 FO 2512 160 1062 236 94% 94%
AHL EL KSAR 14483 103 29 FO 1512 160 799 125 93% 91%
OULED RACHED 9557 150 38 FO 512 64 101 44 93% 94%
EL ESNAM 13976 114 13 FO 512 352 444 244 91% 95%
M'CHEDALLAH 26357 57 41 FO 3000 1824 2419 1217 98% 94%
SAHARIDJ 8923 93 51 FO 512 224 468 176 94% 90%
CHORFA 16842 30 46 FO 2640 1024 1286 487 100% 91%
AGHBALOU 20143 59 59 FO 3512 464 1195 317 94% 90%
AHNIF 10191 159 37 FO 512 160 306 114 93% 95%
ATH MENSOUR 10615 90 41 FO 768 448 622 308 98% 91%
KADIRIA 23541 94 32 FO 2000 800 1391 437 96% 90%
AOMAR 21202 70 22 FO 512 224 487 190 90% 91%
DJEBAHIA 16321 73 26 FO 1512 192 1039 148 96% 94%
BORDJ OKHRIS 11348 154 50 FO 2512 192 1564 96 96% 90%
MASDOUR 11708 145 60 FO 512 64 256 49 95% 91%
TAGUEDIT 10721 261 61 FO 512 64 147 31 94% 91%
HADJRA ZERGA 3708 148 73 FO 256 32 103 16 92% 90%
LAKHDARIA 64357 92 41 FO 9000 2624 6684 2120 98% 96%
BOUKRAM 5901 93 76 FO 1256 32 605 4 94% 90%
BOUDERBALA 18556 46 49 FO 512 64 461 88 94% 90%
GUERROUMA 14846 97 66 FO 1512 32 359 29 94% 90%
Z'BARBAR 3913 58 60 FO 256 32 96 9 95% 91%
MAALA 5620 55 53 FO 256 128 101 18 96% 91%
BIR GHABALOU 12048 49 31 FO 512 192 498 155 98% 91%
RAOURAOUA 9177 70 34 FO 1512 64 916 45 94% 91%
KHABOUZIA 6551 50 28 FO 512 96 344 75 98% 90%
AIN BESSEM 48073 126 24 FO 5000 1488 4482 1352 96% 95%
AIN LALOUI 7290 58 16 FO 640 160 485 132 96% 93%
AIN EL HADJER 9961 74 9 FO 512 96 330 92 92% 91%
SOUK EL KHEMIS 8649 65 38 FO 1512 64 926 49 98% 91%
EL MOKRANI 4201 56 47 FO 256 32 119 17 95% 90%
EL HACHIMIA 18742 250 19 FO 2512 384 1591 220 89% 95%
OUED EL BARDI 11466 113 13 FO 512 32 148 31 96% 94%
S.E. GHOZLANE 57041 175 33 FO 6000 2576 5184 1810 98% 95%
DECHEMIA 8056 150 47 FO 512 64 94 23 93% 94%
RIDANE 3468 75 72 FO 256 32 23 3 96% 91%
MAAMOURA 3855 118 63 FO 384 32 122 18 98% 94%
DIRAH 14019 233 53 FO 2512 16 1556 94 94% 93%
EL HAKIMIA 2336 68 43 FO 256 128 65 5 90% 90%

Organigramme