Bir Ghbalou : Le wali ordonne la reprise des travaux d’aménagement urbain

Le wali de Bouira, M. Nacer Maaskri, a ordonné lors d'une visite de travail à la commune de Bir Ghbalou, la résiliation du contrat de l'entreprise en charge du projet d'aménagement du chef-lieu de cette daïra.

     En effet et d'après le président de l'APC, le projet en question inscrit au mois de novembre 2015 pour une durée de trois mois uniquement, pour une cagnotte globale de 3,3 Milliards de centime, accuse un retard de plus de deux mois.

       Le taux d'avancement des travaux n'est qu'à 15 %. Le même responsable a assuré avoir transmis deux mises en demeure à cette entreprise, suite à un arrêt prolongé des travaux de plus d'un mois. Constatant de visu l'arrêt des travaux, le wali a ordonné aux responsables locaux d'entamer les démarches en vue de la résiliation du contrat et son attribution à une autre entreprise.

     Une troisième mise en demeure, en vue de résiliation, sera adressée à l’entreprise sous huitaine .

conseil de wilaya Débat autour des subventions attribuées

Débat autour des subventions attribuées dans le cadre du budget de wilaya et de la caisse de solidarité nationale et de garantie des collectivités locales

 

       Le wali de Bouira, Nacer Maskri a exhorté les quarante-cinq P/APC de la wilaya, lors d’un Conseil de wilaya consacré au développement t local et durant lequel le représentant de la DAL a fait un point de situation sur les subventions accordées au titre du budget de wilaya et la caisse de solidarité nationale et de garantie des collectivités locales en leur lançant que :‘’ Je ne veux plus la moindre excuse. L’ensemble des projets doivent être lancés d’ici à la mi-avril, sinon, je vous retire vos projets et je les délocalise ailleurs’’, a-t-il prévenu. Et d’ajouter sur un ton menaçant à l’égard des P/APC récalcitrants ‘’ Il est grand temps de vous prendre en charge ! Certes, nous sommes là pour vous aider et vous assister dans vos démarches, mais vous devrez vous mettre au travail !’’, a-t-il encore indiqué.  

     Cette réunion, à laquelle ont pris part le Président de l’APW et le SG, avait pour but d’examiner les diverses subventions allouées aux communes, dans le cadre du budget de wilaya, ainsi que la Caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales, pour l’exercice 2015. A titre de rappel, la wilaya de Bouira, a obtenu de la part de la Caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales durant l’année 2015, 1.638.814.000, 00 DA. Cette somme, a été repartie selon les priorités, sur trois secteurs, à savoir les Travaux publics (1.095.006.000 DA) l’Éducation nationale (363.808.000 DA) et le transport scolaire pour un montant de 180.000.000 DA.

       S’agissant des sommes accordées aux communes, toujours pour l’exercice 2015 et sur les fonds de la wilaya, elles sont de l’ordre de 708.845.824.51 DA, le tout réparti comme suit : la Direction de l’énergie et des mines (DEM) 59.959. 638, 28 DA, les Travaux publics 216.795.315, 28 DA, la DJS 24. 408. 956, 52 DA, le renfoncement des parcs communaux 160.961.788.48 DA, le secteur de l’éducation s’est adjugé 166. 891. 720, 95 Da et le reste a été alloué aux secteurs des télécommunications, la protection civile et l’hygiène publique.

       Concernant le secteur des énergies, le wali de Bouira exhortera les maires au même titre que ceux de la DEM à ‘’ travailler en étroite collaboration’’, et ce, afin d’être plus efficients dans la réalisation des projets en cours.  ‘’ il n’est plus question de faire dans supervision (…) vous devez vous impliquez davantage, dans le but de limiter les dépenses superflues ’en procédant à la signature de conventions’, dira le Wali qui, est encore une fois revenu sue le ‘’ rôle prépondérant’’ des comités techniques de daïra (CTD), qui, sont ‘’ inopérants’’ dans bien des domaines, notamment en matière de suivi des projets de développement. ‘’ Les comités techniques doivent assumer et assurer leur rôle prépondérant dans le suivi des projets’’, les a-t-il exhortés. Lors des débats plusieurs points ont été évoqués notamment ceux inhérents aux relations des communes avec les contrôleurs financiers qui rejettent les mandats .A ce propos le Wali a invité les chefs de Dairas d’aplanir ce problème au niveau des comités techniques des Dairas en sériant l’ensemble des rejets émis par les contrôleurs financiers en les transmettant à la tutelle qui procédera par le biais d’une commission composée de membres de la DAL et de L’Inspection générale de la Wilaya à une enquête approfondie sur le sujet et trouver les solutions appropriées.

Bouira célèbre yennayer

Le rendez-vous des ancêtres

Yennayer est une fête berbère, célébrée en Afrique du Nord, mais différemment selon les aires culturelles et géographiques, et notamment selon les croyances populaires.

Yennayer: sens et enjeu. Yennayer est une fête berbère, célébrée en Afrique du Nord, selon les aires culturelles, géographiques et les croyances populaires. Chaque région et localité ont leurs rites et leurs habitudes liées à des croyances et mythes fondateurs de Yennayer. La célébration se manifeste par des festivités diverses et des repas familiaux. Yennayer, se veut surtout un moment festif et de convivialité familiale, il est aussi une occasion pour les personnes de se réconcilier entre elles. La célébration de Yennayer a commencé quelques années après l'indépendance de l'Algérie, plus précisément vers 1968 quand un groupe d'artistes, d'intellectuels et journalistes, a proposé de créer une «ère berbère» tout comme il y a une ère chrétienne et une islamique. La date repère remontera au temps de Shashnak 1er (Cacnaq) fondateur de la 22e dynastie égyptienne qui monta sur le trône et devint «pharaon» en Égypte. Pour les besoins de l'histoire précison que cette date était fêtée avec grand faste du temps de la présence coloniale, beaucoup plus qu'elle ne l'est maintenant. Nos ancêtres tenaient à se démarquer et exprimer leur différence avec le colonisateur. Ils voulaient montrer que les origines, dans ce pays, datent de la nuit des temps, c'est-à-dire des profondeurs de l'histoire. Même si quelquefois, certains ont tenté de l'enfermer dans une région en l'étiquetant d'être un rempart à l'islam, elle est fêtée partout. Yennayer est une des belles traditions, parmi toutes celles qui existent et persistent, à demeurer vivantes. Elle est célébrée à l'est comme à l'ouest, au nord comme au sud. Elle est aussi la marque d'une présence de nos aïeuls dans cette partie de l'Afrique du Nord, depuis la nuit des temps. Selon les historiens, cette présence date de plus de 10.000 ans. Le calendrier berbère ou agraire qui a commencé en 950 av. J.-C., coïncide avec l'arrivée du pharaon berbère Shashnak 1er, fondateur de la première dynastie berbère d'Egypte. Chaque année et depuis des lustres, la communauté algérienne célèbre Yennayer. La wilaya de Bouira avec sa composante multilinguistique fait la fête différemment d'une région à une autre. Le 12 janvier 2016 correspond au 1er Yennayer 2966 de l'an amazigh. Comment célèbre-t-on cette date? Depuis maintenant une semaine, les populations de la wilaya, à l'instar de leurs semblables à travers le pays et de toutes les communautés berbères du Maghreb (connues dans l'Antiquité sous les noms de Libyens, Maures, Gétules, Garamantes ou encore Numides) se sont préparées à accueillir le Nouvel An berbère. Les associations «Tidukli» et «Thiragwa» de Merkala, en collaboration avec l'association «Histoire et vestiges» de la même région, ont donné le coup d'envoi des festivités, la célébration de Yennayer cette année aura un goût particulier. L'annonce de l'officialisation de tamazight dans le projet de révision de la Constitution est venue motiver davantage les militants de la cause identitaire qui chaque année «imposent» la célébration.

Les associations culturelles à l'oeuvre
Même si les festivités de 2965 ne différent pas beaucoup de celles de cette année 2966, aussi de la date du 12 janvier comme celle du Nouvel An berbère. Haïzer a abrité un riche programme concocté par les associations culturelles «Ighil Zougaghene» et «Thithrane» en collaboration avec l'Assemblée populaire communale de Haizer. Au menu des organisateurs ,des présentations théâtrales, des expositions mettant en exergue l'art culinaire, l'art de la couture, l'excellence des métiers manuels chez les Berbères. L'association «Thagharma» du village Thassala dans la commune de Taghzout a organisé une vaste campagne sanitaire de dépistage d'hygiène bucco-dentaire et une campagne de sensibilisation autour des risques du gaz qui désormais alimente cette région située au pied du Djurdjura. Plus au sud, et dans la commune d'Aghbalou, à une cinquantaine de kilomètres à l'est du chef-lieu de la wilaya, l'association présidée par M. Terrad Nacer a mis les bouchées doubles dans le but de célébrer comme il se doit cette date. «En cette journée de Yennayer l’association a organisé des expositions de poterie, d'habits traditionnels et de livres portant sur l'histoire amazighe», a fait savoir son président. Dans la commune d'Ouled Rached, daïra de Bechloul, les organisateurs ont dédié stand à l'art culinaire avec des plats et des mets traditionnels, une exposition de robes kabyles, de bijoux traditionnels, de plantes médicinales et de livres traitant de la culture et traditions amazighes. Les us et coutumes de cette date. Pour la circonstance, et depuis des décennies, les comités des villages s'attellent à faire des quêtes pour acquérir des bovins qui seront sacrifiés la veille et répartis équitablement entre les habitants. Cette action désignée par «thimechret» n'est pas un rituel spécifique au Nouvel An, mais reste une manière d'affermir les liens entre les villageois et consolider les relations que le modernisme tend à effacer. S'agissant des caractéristiques de la journée, les familles préparent un grand dîner «imensi n Yennayer», qui se traduit généralement par la préparation d'un couscous avec du poulet. Le mets principal reste le couscous de blé. L'utilisation de la semoule d'orge est, ce jour-là, bannie, elle qui constitue en temps normal le repas du pauvre. Le couscous est préparé avec une sauce à base de légumes secs. D'une région à une autre les explications sont différentes quant au choix de la volaille.

Des fèves et des coqs
Certains préfèrent le coq qui symbolise la naissance de la lumière (le lever du jour), d'autres, la poule et ses oeufs qui incarnent la fécondité et par conséquent l'abondance. Dans la préparation des autres mets qui accompagnent le couscous, les femmes servent aux enfants, le matin du 12 janvier (tasebhit n Yennayer) n«uftiyen» ou «isrecmen», un mélange de céréales entières. Selon les moyens, on complète le plat par un mélange de fruits secs (inighmen) servis en abondance aux présents. La tradition exige que l'on ne vide pas les plats, ce qui signifie que l'on ne doit pas avoir faim. L'occasion est saisie pour réunir la grande famille «adhroum» autour de ce plat. La rencontre permet aussi de dissiper les malentendus, de régler les conflits pour permettre à tout le monde de commencer l'année sur de bonnes bases. Aux heures de prière, les croyants accomplissent leur devoir. La date est aussi et surtout une occasion de retrouvailles pour la gent féminine. Les femmes sortent rarement et ne se rendent visite que conjoncturellement lors des mariages, des décès ou autres fêtes familiales. En optant pour une commémoration collective, les villageois offrent une opportunité aux femmes de se rencontrer. Plusieurs mariages sont scellés en pareille circonstance. Le dîner est suivi par des rites qui présagent des jours à venir. Dans la soirée, les femmes déposent sur le toit des maisons quatre coupelles en terre remplies de sel représentant chacune les mois de Yennayer, «furar, me ires et yebrir» (février, mars, avril). Au matin de la journée de Yennayer, le niveau d'humidité du sel annonce un mois arrosé ou non surtout que la vie en campagne est sujette aux aléas de la météo. Même si partout la cuisinière a pris la place, on renouvelle son «qanun»; la découverte d'un ver blanc sous les pierres ramassées pour le trépied du four, laisse entrevoir la naissance d'un garçon, une herbe verte signifie une moisson abondante, les fourmis symbolisent l'augmentation du bétail...Dans la même journée de «amenzu n Yennayer» (le premier jour de l'An), sont proposées «lesfendj» ou «lemsmmen». Une pâte qui gonfle ou qui s'étend facilement annonce forcément une année riche et généreuse. Plus à l'ouest et au sud de la wilaya, où résident les entités arabophones, la célébration tend à se généraliser ces derniers temps. Là aussi, les festivités se limitent à l'art culinaire. En plus du couscous, beaucoup préparent des crêpes «baghrir», le «rfiss», «chakhchoukha» et d'autres plats traditionnels. Cette tendance et cet engouement pour le traditionnel se veulent un,respect du caractère ancestral de cette date. En continuant à célébrer Yennayer, les Bouiris perpétuent une grande et ancestrale tradition et enseignent l'histoire aux générations nouvelles. Tous ces éléments plus ou moins perpétués ou simplement conservés dans les récits témoignent du caractère agraire du calendrier berbère.

Ouverture du service d’oncologie à l’ EPH Mohamed Boudhiaf de Bouira

Le service d’oncologie de l’Etablissement public hospitalier Mohamed Boudiaf de Bouira sera ouvert "dans quelques semaines", a-t-on appris mardi auprès du directeur général de l'établissement.

"Le service est actuellement équipé de tout le matériel médical nécessaire et moderne d’une valeur de 9 millions de dinars", a précisé Djamel Boutmer, annonçant que son ouverture devrait avoir lieu dans "quelques semaines".

Une fois les travaux d'aménagement complètement achevés, des spécialistes seront affectés dans cette unité d’oncologie, a-t-il assuré.

L’ouverture de cette structure soulagera les malades atteints de cancer dans la wilaya. En attendant, ces patients n’ont d'autre choix que de se déplacer à Blida, Alger ou à Tizi Ouzou pour effectuer leurs séances de chimiothérapie.

"Nous attendons l’ouverture de ce service qui va nous aider à mettre fin à notre calvaire, mais il n’est toujours pas ouvert", a déploré un jeune patient, signalant que l'annonce de l'ouverture du service d'oncologie a été pourtant faite en mars 2014.

Ce retard est dû, selon le directeur de l'hôpital, à la "lenteur des travaux d’aménagement de ce service" qui, a-t-il dit, devra être adapté aux normes sanitaires nécessaires.

Autoroute Est-ouest: le système de péage opérationnel début 2017

Le système de péage de l’autoroute Est-ouest sera opérationnel à partir du début de l’année prochaine (2017), a annoncé lundi à Bouira le directeur général de l’Agence nationale des Autoroutes (ANA), Ali Khelifaoui en marge d’une visite d’inspection et de travail des chantiers de l’Autoroute effectuée par le Wali de Bouira Mr Nacer Maskri .Ce système, qui compte 54 gares de péage en cours de réalisation à travers le tracé de l’autoroute Est-ouest, "sera mis en service à partir du début de l'année 2017", a précisé M. Khelifaoui.

Les gares de péage permettront de garantir aux usagers de la route un service de proximité en matière d’information et d’assistance. "L’automobiliste est donc directement pris en charge sur l’autoroute, une fois le système opérationnel", a expliqué, de son côté, Kamel El Araba, responsable du service des équipements à l’Agence de gestion des autoroutes (AGA).

A Bouira, six gares de péage avec deux centres d’entretien sont en cours de réalisation à Ahnif, El-Adjiba, Bouira-est, Bouira-ouest, Djebahia et Lakhdaria, où le wali Nacer Maskri, qui inspectait ces chantiers, a donné de fermes instructions à toutes les parties concernées afin qu’elles travaillent en concertation afin de lever toutes les contraintes et oppositions pouvant gêner le cours des travaux.

A Ahnif, certains citoyens opposés au passage des travaux de réalisation d’une gare de péage ainsi que des travaux de réalisation de la pénétrante autoroutière de Béjaia, ont exposé au wali, Nacer Maaskri, leurs différentes doléances relatives notamment au raccordement de leurs foyers aux réseaux de gaz et de l’électricité.

Les autorités de la wilaya ont tenu ainsi à rassurer les protestataires quant à la prise en charge de leurs préoccupations dans les semaines à venir.

Dans ce cadre, le chef de l’exécutif a appelé les responsables locaux d’Ahnif et ceux des autres services à se déplacer dans les localités concernées afin d'examiner de près les besoins et doléances des citoyens.